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Perte d’un projet industriel majeur pour le Québec : dissonance entre le gouvernement et Hydro-Québec

Le Journal de Montréal nous apprenait en date du 15 mars que le constructeur allemand Volkswagen investira plusieurs milliards de dollars en Ontario pour sa première usine de batterie hors du continent européen. L’article signé par David Descôteaux et Francis Halin relayait que le gouvernement du Québec avait dû laisser tomber cet investissement majeur en évoquant l’impossibilité d’avoir une connexion électrique pour la construction de ce projet d’envergure.

Or, dans un article de La Presse+ daté du 16 mars, Hélène Baril soulevait que la décision de Volkswagen de s’établir en Ontario ne relevait pas d’un manque d’électricité au Québec. La journaliste y rapportait que l’énergie était bel et bien disponible au Québec selon Hydro-Québec, mais que c’était l’échéancier agressif du constructeur automobile qui empêchait la réalisation de cette méga-usine dans la province.

« C’est étonnant qu’Hydro-Québec ne puisse pas fournir l’électricité requise pour une implantation industrielle majeure au Québec, mais que l’Ontario, elle, soit en mesure de le faire alors que le Québec est censé être la batterie du nord-est américain. » – Jocelyn B. Allard.

Il y a manifestement confusion aux plus hauts niveaux, ce qui contribue à accentuer l’incertitude des industriels du Québec. À cela viennent s’ajouter de nouvelles interrogations quant à l’agenda du gouvernement et aux exigences requises – encore floues – pour l’allocation des blocs d’électricité dans le milieu industriel au cours des prochaines années.

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Journal de Montréal, le 15 mars 2023
David Descôteaux et Francis Halain


Le Québec a perdu Volks par manque d’électricité

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La Presse+, le 16 mars 2023
Hélène Baril


Il y a assez d’électricité pour Volkswagen,
selon Hydro-Québec

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Des industriels dénoncent les politiques énergétiques du gouvernement du Québec qui menacent l’environnement d’affaires

Dans son plus récent texte publié le 9 mars dans Les Affaires, François Normand revient sur le sujet couvert début février à la suite d’une entrevue accordée par Jocelyn B. Allard, président de l’AQCIE, mettant l’accent sur le climat d’incertitude qui nuit aux investissements industriels.

Des incertitudes largement provoquées par le projet de loi 2, déposé en décembre et adopté en février dernier. Rappelons que ce projet de loi a causé une mauvaise surprise en entraînant des augmentations records de l’ordre de 4,2 % à 6,4 % sur la facture d’électricité des petites et grandes entreprises du Québec, ainsi qu’en politisant la disponibilité et l’attribution de l’énergie.

Parmi les membres de l’AQCIE qu’il a sollicités dans le cadre de cette enquête journalistique d’envergure, François Normand s’est entretenu avec quatre industriels qui dénonce le projet de loi, sous le couvert de l’anonymat.

Tous s’en prennent à l’augmentation arbitraire du tarif L qui entrera en vigueur dès le 1er avril prochain et à l’imprévisibilité qui règne actuellement, quant à la disponibilité à long terme de blocs d’électricité.

Ils reprochent au gouvernement de revenir sur ses engagements, qui les obligent à revoir leurs budgets à la hausse, du fait de tarifs largement au-dessus du niveau maximal garanti en juin 2022. Ils lui reprochent aussi de porter atteinte à leurs décisions d’investissement futures. La compétitivité des usines québécoises est menacée et les groupes internationaux considèrent déjà d’autres régions du monde plus attrayantes pour leurs nouveaux projets industriels.

Alors que le ministre se targue de vouloir stabiliser la situation avec son projet de loi, il suscite au contraire de sérieuses inquiétudes quant à la pérennité des prix et de la disponibilité de l’électricité au Québec. On assiste à une remise en question complète du mode de fonctionnement et des principes qui avaient été établis il y a 60 ans, au moment de la nationalisation de l’électricité.

Si le gouvernement désire instaurer un réel climat de confiance propice aux investissements en vue de créer de la richesse pour tous les Québécois, des changements s’imposent, et rapidement.

Vous pouvez lire l’article en cliquant ici — Électricité : quatre industriels dénoncent le climat d’incertitude | LesAffaires.com.

L’information a également été relayée par Hugo Lavoie dans le segment Économie de l’émission matinale de Radio Canada, qui peut être écouté ici : http://my.tvey.es/f5ATg.

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Non à une taxe déguisée, oui à plus de transparence
pour ne pas ajouter de l’incertitude au climat d’affaires

Dans un contexte inflationniste et incertain, les débats portant sur l’énergie au Québec continuent de faire les manchettes. Des articles publiés ces derniers jours en lien avec le Projet de loi no. 2 reviennent sur la nécessité de clarifier les critères d’établissement des tarifs d’Hydro-Québec ainsi que les choix quant à l’allocation de l’électricité destinée aux projets industriels au Québec.

Dans son édition du 13 février, La Presse + donne la parole à huit associations de consommateurs. Dans cette lettre ouverte cosignée par l’AQCIE, nous interpellons les parlementaires étudiant le Projet de loi no. 2 afin de les inciter à protéger les différentes catégories de clients d’Hydro-Québec du choc inflationniste, plutôt que de maintenir un système qui s’apparente de plus en plus à une taxe déguisée (à noter qu’une communication distincte sera transmise aux membres de l’AQCIE afin de les inviter à faire circuler la lettre ouverte au sein de leurs réseaux respectifs).

Vous pouvez lire la lettre ouverte en cliquant ici. La Presse, Opinions — Pour des tarifs d’électricité justes

Le 11 février dernier, le journal Les Affaires s’est fait l’écho des préoccupations des membres de notre association, à la suite d’une entrevue accordée par Jocelyn B. Allard, président de l’AQCIE, au journaliste François Normand. Revenant sur les facteurs qui contribuent à l’incertitude des industriels en matière d’électricité, l’article met notamment de l’avant la politisation du processus, l’imprévisibilité des prix ainsi que la disponibilité de l’électricité face à l’accroissement allégué de la demande, en l’absence de critères précis pour les grands projets industriels.

« L’AQCIE déplore que les petites et les grandes entreprises du Québec doivent absorber des augmentations records de l’ordre de 4,2 à 6,4% sur leur facture d’électricité à compter du 1er avril 2023. » - Jocelyn B. Allard

Vous pouvez lire l’article en question ici : Les Affaires — Électricité : le climat d’incertitude inquiète les industriels

Sous la plume de Stéphanie Grammond dans La Presse + en date du 9 février, la journaliste brosse un portrait sombre quant à la gestion de l’électricité au Québec dans contexte où Hydro-Québec refuse désormais des clients industriels. Elle exhorte notamment à plus de transparence et à des critères précis et mesurables.

Vous pouvez lire l’article en cliquant ici : La Presse — Notre électricité gérée dans le noir

Alors que les débats portant sur l’énergie au Québec continueront d’occuper une place importante au cours de 2023, l’AQCIE veillera à soulever les préoccupations de ses membres et à dénoncer vigoureusement l’adoption de règles aléatoires afin de défendre le droit à des tarifs justes, raisonnables et à une plus grande transparence dans l’allocation des futurs blocs d’électricité.

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